Le test DRP ou Disaster Recovery Plan a eu lieu le samedi 16 novembre dernier. Effectué annuellement, celui-ci permet de vérifier le bon fonctionnement des équipements de nos deux salles machines hébergeant les serveurs informatiques qui contiennent toutes les données de l’institution. Interview de Klaus Dierks, responsable du service production.

En quoi consiste ce test DRP ?

Ce test est un moyen efficace de s’assurer que notre infrastructure informatique peut rester fonctionnelle même si l’une des deux salles machines disparaissait suite à une panne, un incendie ou tout autre incident majeur. En cas de coupure de courant, chaque salle peut vivre en autosuffisance grâce à des batteries et des génératrices diesel qui prennent le relai immédiatement.

Le DRP permet de nous assurer que les utilisateurs continuent à pouvoir accéder aux données institutionnelles essentielles à la poursuite de leur activité et à la délivrance des soins. Enfin, il vérifie notre capacité à détecter des incidents et à nous mobiliser en cas de problème ou de menace informatique.

L’organisation d’un test DRP étant importante en termes de ressources et de temps, le rythme annuel nous permet de minimiser l’impact auprès des collaborateurs et de ne pas entraver l’activité de l’institution. Le début de l’organisation démarre 2 mois avant le test et des collègues de toutes les directions sont mis à contribution. Ce test démarre le samedi afin de nous garantir un délai de 48 heures jusqu’au lundi matin en cas d’incident majeur.

Pourquoi avons-nous besoin de le renouveler chaque année ?

Chaque année, nous modifions nos infrastructures et ajoutons de nouvelles applications. Le DRP va nous permettre de mettre en lumière d’éventuelles failles techniques, de les corriger voire de les anticiper.

Comment se déroule concrètement un test DRP ?

Tout est planifié selon une procédure établie et bien rôdée. Depuis 5 ans, nous renouvelons cet exercice sur chacune de nos salles machines. Nous travaillons en étroite collaboration avec tous les départements imad et chacune de nos applications est testée, soit par les responsables applicatifs, soit par des membres de la DSI.

La veille du test, le plan de Continuité Métier est activé avec l’aide des collaborateurs de la DOP. Chaque équipe doit imprimer ses plannings et ses remises de service dans l’éventualité d’une indisponibilité de nos infrastructures pendant le weekend.

Concrètement, nous déroulons un protocole basé sur plus de 120 points contenant des actions techniques, des tests de validation et de la communication avant, pendant et après le DRP.

En bref …

Notre système d’information fonctionne 24h/24 et 7jours/7.

2 salles machines contenant les serveurs de l’institution. Par sécurité, elles sont géographiquement éloignées.

La totalité des données sont sauvegardées chaque jour et répliquées d’une salle à l’autre.

Le test 2019, c’est :

2 mois de préparation

1 week-end de travail et 18 collaborateurs sur le pied de guerre.

Plus de 40 applications testées.